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Safarine News

Informations sur la Thaïlande. Safarine Tours - Licence TAT n° 14/03149.

L’intelligence des éléphants

Une récente étude britannique suggère que les éléphants d'Asie ont conscience de leur corps et sont capables de le représenter comme un obstacle pour résoudre un problème. 

iRachel Dale - Photo :  University of Cambridge.
Une découverte qui apporte une nouvelle preuve de leur intelligence. Évaluer l'intelligence d'un animal et sa conscience de lui-même est une tâche particulièrement complexe pour les scientifiques. Pour y parvenir, de nombreux tests ont été mis en place avec plus ou moins de réussite. L'un des plus répandus est le test du miroir dont le but est de déterminer si l'animal est capable de reconnaître sa propre réflexion. À l'heure actuelle, seules quelques espèces sont parvenues à passer ce test parmi lesquelles les chimpanzés, les dauphins ou encore les pies. Toutefois, l'efficacité du miroir est encore débattue par la communauté scientifique. Certains affirment qu'il reste limité pour évaluer les capacités cognitives d'une espèce, notamment si la vision n'est pas le sens le plus fiable chez celle-ci. C'est le cas chez les éléphants. "Les éléphants voient probablement leur monde avec leurs oreilles et leur trompe", a relevé pour le Washington Post, Joshua Plotnik, chercheur invité à l'Université de Cambridge et principal auteur d'une nouvelle étude. 
Expérience pour déterminer l'intelligence des pachydermes
Pour tester les capacités des pachydermes, ce spécialiste et ses collègues ont ainsi développé une nouvelle forme de test. Un bâton, une corde et un tapis Relativement simple, le test en question est inspiré d'un test mené chez les enfants et dont le but est de déterminer s'ils ont conscience ou non de leur corps dans l'environnement. Adaptée en "version éléphant", l'expérience a consisté à donner aux pachydermes un bâton à tendre à leur mahout, leur soigneur, positionné hors de portée. La difficulté est que le bâton n'est pas "libre". Il est attaché par une corde à un tapis sur lequel les éléphants sont invités à avancer. Lorsqu'ils se mettent sur le tapis, ils ne peuvent plus tendre l'objet à leur mahout. Les pachydermes doivent ainsi comprendre que leur corps représente un obstacle pour mener l'opération. 
Au total, 12 éléphants d'Asie ont réalisé le test ainsi que deux tests contrôles. D'après les résultats publiés dans la revue Scientific Reports, tous semblent avoir "très rapidement" compris que la présence de leur corps sur le tapis bloquait le bâton : ils sont descendus du tapis en moyenne 42 fois sur 48 contre seulement trois fois pendant le contrôle où le bâton n'était pas accroché. De la conscience de soi "Ce test est d'une simplicité trompeuse mais ses implications sont assez profondes", a noté le Dr Plotnik dans un communiqué. "Les éléphants ont compris que leurs corps entravaient l'opération, donc ils s'écartaient pour leur permettre de la réaliser. 
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