4 Octobre 2018
Détériorée par le tourisme de masse, la baie rendue célèbre par le film "La plage" reste fermée
Sa notoriété a abouti à une catastrophe écologique. La fermeture de la baie thaïlandaise devenue célèbre avec le film La plage (1999), avec Leonardo DiCaprio, a été prolongée pour une durée indéterminée. En effet les dégâts causés par le tourisme sont pires que ce qu'avait permis une première évaluation, a expliqué, ce mercredi 3 octobre 2018, un responsable local.
Dans un premier temps, les autorités avaient décidé une fermeture temporaire de juin à octobre. Une étude récente a montré qu'il était impossible de remédier aux problèmes en quatre mois, a déclaré à l'AFP Songtam Suksawang, directeur du bureau des parcs nationaux. La fermeture a donc été prolongée jusqu'à ce que l'écosystème de la zone retrouve une situation normale, a-t-il précisé.
Maya Bay est située sur l'île de Ko Phi Phi Ley, près de Phuket. C'est une plage paradisiaque dont les eaux étaient au paravent cristallines. Une fréquentation excessive, plus de cinq-mille visiteurs par jour. La plupart ne passaient que quelques dizaines de minutes, avant de repartir sur des bateau-longue-queue affrétés par les multiples agences de la région.
Ce succès a provoqué d'énormes dégâts écologiques : la plage a subi une érosion sévère, la plupart des récifs coralliens ont été endommagés du fait de la pollution liée aux moteurs. "La réhabilitation de Maya Bay devrait durer au moins quatre ans", a estimé Arnaud Simons de l'ONG Ocean Quest Global. "Au cours des derniers mois, la saison de la mousson et la mer agitée ont entravé les efforts de réhabilitation des coraux, mais nous ne doutons pas que les objectifs seront atteints à long terme", a-t-il ajouté.
"Cela peut être une bonne chose, surtout quand il s'agit d'environnement, de prendre son temps pour réparer les dommages", a réagi un responsable de la Pacific Asia Travel Association (PATA), qui réunit des professionnels du tourisme. "... le gouvernement doit réfléchir à la manière dont il peut aider la population locale qui vivait du tourisme".
Richard, un routard débarque tout juste en Thaïlande avec pour objectif de "vivre l’aventure, connaître des sensations fortes, s’écarter des chemins balisés"... Mais, tout le monde a eu la même idée, ce dont il se rend compte rapidement. Il voulait explorer l’inédit, il se retrouve prisonnier dans un environnement destiné à satisfaire les désirs d’une masse de touristes. Le destin met sur son chemin Daffy, un déséquilibré, qui, avant de se suicider, lui confiera la carte d'une île secrète. Richard y voit là l’opportunité de réaliser ce qu’il espérait et, accompagné d’un couple de français, il part vers le Paradis promis. Arrivé sur l'île, le trio découvre une communauté coupée du monde, vivant en parfaite autarcie dans un paysage de rêve. Une véritable utopie où chacun travaille au bon fonctionnement du camp pour en échange profiter à loisir de cet endroit vierge et hors du temps. Seul compte le plaisir de vivre sans autre considération que les besoins primordiaux. Tout ceci est évidemment trop beau pour durer. Alex Garland ne va pas opposer simplement cet idéalisme aux sacrifices qu’il impose. Il effrite la nature même de cette société. L’auteur place ses mots dans la bouche de Richard lorsque les choses se gâtent : « un aperçu du paradis venait de me jeter en enfer à jamais« . L’auteur plonge les enfants perdus de ce pays imaginaire en plein Apocalypse Now. Le classique de Francis Ford Coppola est cité explicitement et participe au déroulement des événements...
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